Hausse du prix du transport

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Le prix du ticket de transport sur le trajet Tizi-Gheniff –Draâ El Mizan a subi une augmentation de cinq (5) dinars, tant chez les taxieurs que chez les propriétaires de fourgons. Ainsi, depuis la semaine passée, les usagers déboursent respectivement  vingt-cinq ou vingt dinars. 

Par ailleurs, selon un avis placardé au niveau des stations desservant la localité de M’Kira et du village Ouled Itchir, les transporteurs de ces deux dessertes tiennent à informer leurs clients d’une augmentation de cinq dinars (5) du ticket qui passe ainsi à vingt cinq (25) dinars à partir du 5 décembre prochain.

« Nous avons décidé de cette augmentation pour préparer les usagers, car la direction des transports a déjà pris la décision de porter le tarif au kilomètre à trois (3)  dinars, à partir du début de l’année prochaine alors qu’il était deux dinars », nous confient nos interlocuteurs. Cette décision unilatérale a, bien sûr, créé des mécontentements chez les citoyens devant utiliser ces moyens de transport quotidiennement.  

« Je dois me rendre à Tizi-Ouzou pour mon travail, ce qui m’oblige dorénavant à débourser au moins cent dinars (100 dinars), au moins vingt six jours tous les mois, alors que mon salaire est toujours le même, s’il n’est pas amputé », dira un citoyen, fonctionnaire au chef lieu de wilaya. Interrogé sur cette augmentation, un taxieur, ayant au moins une trentaine d’années dans cette profession, nous a surpris par sa réponse. « Il faut que l’on sache que même si cette augmentation serait fixée à cent dinars (100) dinars la place entre Draa El Mizan et Tizi Gheniff, les transporteurs ne s’enrichiront pas, car ce métier est proscrit par Dieu. Je peux vous citer des exemples très édifiants des grands transporteurs qui possédaient plusieurs bus mais, en fin de compte, leurs enfants ont fini par prendre le cabas pour aller travailler un peu partout », nous déclare notre interlocuteur tout en ajoutant que la pension de retraite d’un taxieur ne dépasse pas un million et demi de centimes.                      

 Essaid Mouas

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