Les chiens errants continuent d’écumer les quartiers

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Les opérations d’abattage des chiens errants ne sont organisées que sporadiquement dans la région de Ouadhias. La dernière remonte à plus de cinq ans, ce qui laisse le temps à la prolifération de ces animaux qui envahissent les villages et les quartiers en meutes qui sèment la panique au sein des populations. En effet, même les chefs-lieux ne sont pas épargnés par ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, engendrant la peur et l’angoisse des familles. « Ces bêtes deviennent de plus en plus agressives, s’approchant de plus en plus près des habitations faisant craindre le pire aux familles », nous déclare un citoyen du chef-lieu de Tizi N’tleta. Il ajoutera : « Si ces animaux ont pu s’installer et autant proliférer, c’est parce sue des opérations d’abattage n’ont pas été organisées depuis des années. Leur efficacité dépend pourtant de leur régularité ». « Avec leur nombre qui augmente si vite, nous craignons vraiment qu’un drame ait lieu », nous confie un vieux du même chef-lieu.  A Ouadhias même, c’est le même topo, ces chiens quasi sauvages sont omniprésents : « Notre localité est envahie par les chiens errants ces derniers temps. Ils y ont trouvé toutes les conditions propices à leur survie et à leur reproduction. Ils saccagent les poubelles, éventrent les sachets dans tous les quartiers et cités », fulminera un commerçant installé à côté de la cité 5 juillet. A Agouni Gueghrane,  Aït Bouaddou et partout ailleurs, le constat est le même. Ces chiens errants ont pris leurs marques et il est temps plus que temps d’y mettre un terme, d’abord par une collecte quotidienne et sérieuse des ordures, qui les attirent et constituent pour eux un véritable vivier, ensuite par des opérations d’abattage régulières qui les empêcheraient de proliférer. Cela ne pourra que rétablir la quiétude des citoyens et redonner sa belle image à la région.                              

Arezki. G.

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