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Les paramédicaux menacent de reprendre la grève

La protestation est de retour dans le secteur de la santé de la population et de la réforme hospitalière. Le Syndicat Algérien des paramédicaux (SAP) menace de recourir à la grève, en cas de non-satisfaction de leurs revendications. Lassé d’attendre la prise en charge de leurs préoccupations, les paramédicaux ont décidé de réinvestir le terrain de la protestation, afin de faire pression sur la tutelle pour qu’elle réponde favorablement à leurs doléances. Contacté hier par nos soins, le secrétaire général du SAP nous a fait savoir dans ce sens que, « les délais d’attente sont largement dépassés, et de ce fait, nous avons décidé la tenue d’un conseil national extraordinaire, le 6 décembre prochain, en vue de prendre les décisions qui s’imposent ». Tout en dénonçant « l’absence de dialogue et le silence mort du ministère de la Santé quant à l’application effective des acquis de leur organisation syndicale », le SG du SAP a brandit la menace que « si aucune suite n’est donnée à leurs plate-forme de revendications, les paramédicaux reprendront la débrayage ».  Ces derniers, faut-il le rappeler, luttent pour exiger «  l’intégration dans les meilleurs délais de tous les paramédicaux brevetés à la catégorie 10, conformément au statut et aux engagements de la tutelle ».Le SAP demande, également, «  l’application effective des acquis du statut particulier, à savoir le rattachement de la formation paramédicale à l’enseignement supérieur (formation LMD), le respect du cahier des charges du ministère de tutelle et le respect des amendements apportés au statut, notamment le volet de progression de carrière ».  Outre les revendication citées plus haut, le SAP réclame « l’application des bonifications des postes supérieurs, la revalorisation des gardes payantes, le règlement définitif des situations des cadres syndicaux sanctionnés abusivement, et aussi l’arrêt des persécutions des cadres syndicaux et des paramédicaux, à travers tous les établissements de santé publique du pays, qu’exerce en toute impunité l’administration ». 

L.O. CH.

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