La bibliothèque communale enfin équipée

Partager

La nouvelle bibliothèque communale est bâtie sur une colline qui domine, non seulement une partie de la wilaya de Tizi-Ouzou mais également une partie de Boumerdès et Bouira.  

Cette structure culturelle, outre sa vocation, jouit donc d’un panorama exceptionnel. Les travaux  de réalisation avaient débuté en 2007 et ont connu plusieurs arrêts, étant donné que l’enveloppe allouée initialement, estimée à 15 millions de dinars, avait été revue plusieurs fois à la hausse. Cependant, malgré tous les aléas, la structure a fini par être réceptionnée l’an passé. Elle fut occupée, un certain temps, par une famille devenue SDF à cause des intempéries, puis fut finalement libérée, après que la famille eut été relogée. Aussitôt après, les équipements commencèrent à y affluer, avec l’installation de la climatisation, du système informatique et tout le matériel nécessaire et tout le mobilier. Trois lots de livres de près d’un millier d’ouvrages ont également été réceptionnés. « Pendant la révolution, dès 1955, cette colline était devenue un camp de mort avec l’installation d’une compagnie militaire relevant d’un bataillon d’artillerie équipée de canons 120 mm et d’un héliport. Dieu merci, aujourd’hui, la vie y est revenue. Une école primaire, un foyer pour les jeunes et maintenant cette nouvelle bibliothèque communale y ont été construits », nous confie âami Slimane qui, malgré sa modeste instruction s’engage à fréquenter assidûment cette structure culturelle. Néanmoins, quelques jeunes que nous avons interrogés nous ont exprimé leur crainte de voir cette bibliothèque fermée pour de longs mois, voire des années, à cause de son encadrement qui tarde à être affecté : « Nous craignons vraiment que cette bibliothèque reste fermée pour longtemps, comme les foyers de jeunes qui ont été réceptionnés mais qui demeurent dépourvus non seulement de matériels mais aussi et surtout de personnel qualifié sans lesquels aucun fonctionnement n’est possible », nous confient certains étudiants et lycéens.      

Essaïd Mouas

Partager