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Un souvenir indélébile

Cela fait quatre années, jour pour jour, que notre consoeur, Hayet Haroun, décéda des suites d’une longue maladie. De par sa force intérieure, son courage et son tempérament de croyante irréprochable, et se sachant condamnée, elle n’a eu de cesse de poursuivre son chemin sereinement. Est-ce parce qu’elle était persuadée que le destin, quand il frappe, l’être humain n’a d’autres choix que de s’y plier, ou est-ce pour ne point attrister ses proches et ses collègues, qu’elle aimait de toutes ses forces et qui le lui rendaient bien ?

Hayet n’avait que des amis, tant elle aimait la vie. Et si son prénom n’a véritablement pas été usurpé son destin a, quant à lui, voulu qu’elle cesse de vivre et qu’elle rejoigne son créateur le 1er décembre de l’année 2008.  D’elle, nous gardons en mémoire le souvenir d’une femme affable, au sens de l’abnégation irréprochable, et d’une immense gentillesse.  A cette occasion, tout le collectif de La Dépêche de Kabylie ainsi que sa famille de Boghni s’inclinent à sa mémoire et prient tous ceux qui l’ont connue et appréciée d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Les bonnes âmes ne meurent pas quand on les enterre, elles meurent quand on les oublie.  

Ferhat Zafane

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