La commune de Tizi N’Tléta accuse un retard flagrant dans l’avancement des projets de développement. A titre illustratif, les travaux de réalisation de la bibliothèque communale, dont a bénéficié la commune en 2007 dans le cadre des fonds communs des collectivités locales (FCCL), n’ont pas encore démarré malgré qu’il ne reste que l’aval du CTC, puisque l’entreprise désignée a déjà fait le terrassement. Du coup, cela pénalise la masse juvénile qui est dépourvue de ce genre d’infrastructures de base. C’est le cas du stade qui est resté aussi en stand by bien qu’il ait été inscrit depuis plus de trois ans. En outre, la situation dans les villages se dégrade de plus en plus, la ligne téléphonique n’est toujours pas à l’ordre du jour pour les villages Cheurfa et Ait El Hadj Ali, la promesse qui a été donnée par les services locaux d’Algérie poste n’ayant pas été tenue. Quant à Ait Abdelmoumène, depuis que la poste a été saccagée, le téléphone n’a pas sonné et les câbles ont été subtilisés au grand dam des citoyens. Du coup, ces villageois se rendent au chef-lieu de la commune ou à Souk El Tenine pour bénéficier des bienfaits de l’internet. Autres projets qui demeurent bloqués, ceux concernant les deux foyers de jeunes. En effet, les habitants du village d’Ait El Hadj Ali comme ceux d’Ait Abdelmoumène attendent avec impatience la mise en service des deux infrastructures de jeunes, achevés il y a déjà quelques mois. En effet, ces deux structures socioculturelles ont été inscrites au titre des plans communaux de développement (PCD) de 2009 et ont été réalisées, l’une en deux tranches et l’autre en trois. C’est dire que la nouvelle équipe doit prendre tout en considération afin de satisfaire réellement les préoccupations citoyennes.
M. Z.