Triste est l’état dans lequel le Collège d’enseignement moyen au chef-lieu de la commune de Tizi N’Tleta, au sud de la wilaya, se trouve. Les élèves souffrent le martyre au quotidien, en raison des conditions de scolarité estimées «défavorables». Il est à rappeler, que le mois de janvier dernier, les élèves du CEM de Tizi N’Tleta avaient observé plusieurs jours de débrayage pour dénoncer l’état lamentable dans lequel se trouve leur établissement. Les grévistes réclamaient, entres autres, des travaux d’aménagement et d’entretien des salles, de la cours, des sanitaires… Mais, malheureusement aucune suite n’a été donnée à leurs réclamations. «L’état de délabrement de l’établissement est constaté de visu, à l’intérieur des classes, la toiture lézardée, la peinture détachée des murs. Pis encore, dès que la moindre averse tombe, l’eau pénétrait à l’intérieur des salles. Les sanitaires dégagent des odeurs nauséabondes. Plusieurs coins de l’établissement, même le couloir, ne sont pas dotés d’éclairage. Le chef-lieu a été accordé au réseau de gaz de ville, il y a plus de trois ans déjà mais sans pour autant raccordé cet établissement», s’indigne un parent d’élève. Il convient également de souligner un autre problème qui frappe en plein fouet les collégiens, c’est les eaux usées qui coulent à ciel ouvert à proximité du portail. «Nous marchons quotidiennement sur des égouts à ciel ouvert, sans que les autorités concernées procèdent aux travaux de canalisation de ces égouts», indiquera un élève. Il est à signaler qu’une commission composée des membres de l’Académie s’est rendue sur les lieux à cet effet, mais depuis, seul le problème de chauffage qui a été réglé. Les autres doléances ne sont guère prises en charge à l’heure et l’état de cette école se dégrade de jour en jour. «Rein ne s’est entrepris depuis l’année passée. Les responsables concernés ont engagé une entreprise pour faire l’étanchéité mais ce n’est pas le moment. Ces travaux nuisent la scolarité des enfants. Que faire maintenant avec la pluie et le mauvais temps, alors que ceux-ci devaient être achevés depuis longtemps», clame un membre de l’association des parents d’élèves. En tous les cas, tous les maux sont réunis dans cet établissement, un programme spécial dans un bref délai s’impose, afin de parer à toutes les insuffisances qu’accuse ce CEM.
Arezki. G