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Gadoue en ville !

A  peine les premières pluies hivernales enregistrées, l’asphalte de beaucoup d’artères de Bouira révèlent leurs failles. Après 05 minutes d’averse, les artères les plus fréquentées sont envahies par les eaux, jusqu’à déborder sur les trottoirs. Bien évidement, ce débordement est dû à la mauvaise pose des avaloirs, tout de suite bouchés par des détritus charriés par les eaux. La ville de Bouira est, pour ainsi dire, « implantée » dans un creuset où les eaux drainent la terre. Du coup, la gadoue vole la vedette à l’eau est vient compliquer davantage la circulation, aussi bien des personnes que des véhicules.  Les espaces les plus vulnérables sont l’ancienne gare routière, le boulevard de « l’université », les environs du Pont Sayeh et l’artère Zighout Youcef. Au niveau de l’ancienne gare routière, il n’est pas conseillé de s’y aventurer sans bottes, de même s’il vous vient à l’idée d’aller faire un tour du côté du marché couvert. Les bouchons générés par la circulation automobile durant les heures de pointe ne sont pas pour faciliter les déplacements.  Le même topo est relevé du côté du boulevard de «l’université », notamment à hauteur du nouveau rond-point, érigé pour commémorer le cinquantenaire de l’indépendance. Là aussi, la circulation n’est pas des plus fluides, d’autant que c’est l’un des endroits le plus fréquentés de Bouira à cause essentiellement de sa proximité avec l’université. La situation est encore plus compliquée à la périphérie de la ville, et Oued Dhous, Ouled Bouchia et Ras Bouira ressemblent beaucoup plus à des zones rurales. Il est certain que la gadoue, envahissante en hiver, est un fait qui n’avait pas échappé aux autorités locales. Seulement, pour y palier, on n’a fait que dans le rafistolage. Or, la situation impose des travaux sérieux à même de parer aux aléas de la pluviométrie.  

S. O. A.

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