La population de la commune d’Ath Rached, à une trentaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, attend impatiemment, et depuis fort longtemps, la construction d’une nouvelle poste. La clientèle vient non seulement du chef-lieu de la commune mais également de l’ensemble des villages de la région. En effet, malgré les divers aménagements et réaménagements apportés à l’unique bureau de poste de la commune, il s’avère être exigu et ne peut contenir le flux d’une clientèle de plus en plus nombreuse. « Même si le problème du manque de liquidités se voit progressivement réglé les problèmes de l’exiguïté des lieux, le manque d’effectif et de guichets de services, se font sentir régulièrement, notamment durant les périodes de virement où de longues chaînes se forment à l’entrée du bureau », nous dira un jeune villageois. Les usagers se disent, ainsi, durement pénalisés par la situation qui constitue un vrai calvaire pour eux. « Faut-il attendre quatre heures ou plus pour retirer son argent ? C’est pénible et insupportable ! Le seul préposé au micro-ordinateur, ne peut satisfaire les demandes de tout ce monde qui vient de tous les coins de notre commune qui compte un nombre non négligeable d’habitants », ajoute notre interlocuteur. Cet état de fait incite de nombreux citoyens à se rabattre sur d’autres bureaux de poste environnants, dont celui se trouvant au niveau du chef-lieu de la commune d’Ath Leksar, distant de 10 kilomètres du centre communal ou celui de la ville de Bechloul, sis à 25 Km et qui se trouve, à son tour, submergé par un nombre sans cesse croissant de citoyens. Ainsi, les clients d’Algérie Poste ne cachent pas leur gêne du fait de l’exiguïté de ce lieu, qu’on qualifie souvent de « boîte d’allumettes », qui offre un spectacle des plus désolants. Cependant, ce sont les personnes âgées qui subissent le plus les difficultés qu’engendre cette situation. Les citoyens de cette circonscription perchée sur les hauteurs de Bouira, sollicitent les autorités concernées pour apporter les mesures nécessaires afin d’atténuer leur calvaire.
Oussama K.