Débrayage à la santé publique

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Les travailleurs de la santé publique maintiennent toujours la pression. Ces protestataires mettent en exécution leur menace d’observer une grève nationale de trois jours. 

Celle-ci prend effet à partir d’aujourd’hui, après le refus de ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière de répondre positivement à leurs revendications. Cette action de protestation, faut-il le souligner, intervient après que leur rencontre avec le ministère de tutelle se soit terminée en queue de poisson. La Fédération nationale des travailleurs de la santé publique (FNPSP), affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) a eu recours à ce mouvement de protestation, afin de dénoncer la dégradation des conditions de travail dans le secteur de la santé publique, la répression exercée sur les libertés syndicales ainsi que la cherté de la vie ». La plate-forme de revendications des travailleurs de la santé publique affiliés au Snapap se résume en « la titularisation de tous les travailleurs contractuels et vacataires, dont le nombre dépasse les 24 000, la révision des lois concernant les corps communs et les ouvriers professionnels, l’augmentation et la généralisation des primes de contagion pour tous les travailleurs du secteur ». La Fédération nationale des travailleurs de la santé publique exige également, « l’unification du pourcentage des primes et l’indemnité à 40%, ainsi que la révision du statut des paramédicaux, notamment celui des infirmiers qualifiés, de manière à permettre la révision de  leur classification ». La fédération en question, qui regroupe les médecins, les paramédicaux et les corps communs, réclament aussi « la révision du statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels, des agents et chauffeurs, et l’intégration de tous les travailleurs contractuels et ceux exerçant dans le cadre du filet social dans leurs postes respectifs ».                                

L.O. Challal

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