Datant des années 1970, le siège de l’APC de Fréha ne répond plus aux besoins de la population. C’est le moins que l’on puisse dire, sachant que la population a tout simplement multiplié en nombre, depuis la réalisation de ce siège. Le service de l’état civil, qui se trouve être le plus sollicité par rapport aux autres, s’avère trop exigu pour contenir la grande foule qui l’envahit chaque jour. Inutile de préciser qu’à l’occasion de la rentrée scolaire et sociale la situation devient insoutenable. Ne dépassant les 4 mètres carrés, la salle d’attente ne désemplit pas, en effet, durant toute la journée. Parfois, les usagers sont contraints d’attendre dehors, soumis aux aléas du climat. Et l’attente peut durer parfois plusieurs heures et ce, malgré les efforts consentis par les employés, lesquels ne peuvent pas répondre à la demande du fait qu’ils travaillent avec des moyens dérisoires. Plus d’un estime que la solution à cet épineux problème, qui devient un cauchemar pour les habitants, passe par l’informatisation de ce service. Une informatisation annoncée depuis 2007 déjà mais qui ne voit toujours pas le jour. En attendant, les usagers souffrent le martyr. Les responsables locaux n’ont trouvé mieux comme parade que de limiter les documents à légaliser à 20 pour chaque postulant. Passé ce nombre, l’usager est tout simplement prié de revenir le lendemain. Une affiche dans ce sens est placardée au niveau de cette salle « de bain » tenant lieu de service d’état civil, d’une commune dont la population dépasse les 30 000 habitants. Le siège de la mairie n’est pas le seul endroit ou édifice public qui mène la vie dure aux habitants de Fréha. La poste est également dépassée, à l’image, d’ailleurs, du centre de santé. Sinon, la commune de Fréha souffre de manques multiples dans différents domaines. Les infrastructures de base font vraiment défaut.
M. O. B.
