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Gros bouchons sur la RN 26

La circulation routière sur le tronçon de la RN 26, long de plusieurs kilomètres, est devenue ces dernières années cauchemardesque.

« Au lieu de construire des autoroutes ou d’élargir la voie, nos augustes responsables érigent des ralentisseurs », a déclaré un automobiliste rencontré sur les lieux. Quand les usagers de cette rue ont la chance d’échapper aux bouchons, ils subissent les pires désagréments d’une circulation considérablement ralentie. « Il faut compter, dans le meilleur des cas, une demi heure pour traverser ce segment de la route », témoigne un transporteur d’Amalou. « Sincèrement, si cette situation perdure, j’imagine mal comment on pourrait continuer à travailler », ajoute-t-il, sur une pointe d’amertume. Pour s’extraire de la quadrature du cercle et faire avancer un tant soit peu leurs carrosses, d’aucuns empruntent les accotements crevassés. D’autres chauffeurs casse-cou tentent des manœuvres aussi désespérées que dangereuses.  

À leurs risques et périls, ils filent à toute allure à contre sens.  

Une foison de coups tordus qui ont fini par tordre le coup au code de la route.  

« Avec tous ces dépassements dangereux, défiant le bon sens, il ne faut pas s’étonner de voir se produire de graves accidents », dira un habitant du quartier Ifrane. Il y a des automobilistes qui préfèrent carrément éviter une partie de ce tronçon. Ils font un crochet par le village Tifrit, en empruntant un chemin étriqué sinueux et escarpé à souhait.  

Mais, qu’à cela ne tienne, « pourvu qu’on élude le blocage, les insultes et les retards », souligne un automobiliste d’Ighzer Amokrane, passant régulièrement par cet itinéraire de délestage.                            

N. Maouche. 

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