Les maladies saisonnières refont leur apparition

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Le passage brusque des températures chaudes à celles froides, pendant le mois de novembre, a pris de cours les citoyens de la région de M’Chedallah, par sa courte durée de transition n’ayant pas dépassé les 02 semaines. Ces derniers passent, pour ainsi dire, de la canicule du mois d’octobre aux tempêtes de neige durant la troisième semaine du mois de novembre. Un climat qui vire, du jour au lendemain, du chaud au froid sans donner à la population le temps de…  «S’acclimater» et d’affronter le froid qui s’est brusquement installé ramenant dans son sillage le lot de maladies saisonnières tels que le rhume, la grippe et les crises d’asthme, que le moindre changement climatique déclenche, comme en témoigne le flux de patients enregistré au service des urgences de l’EPH de M’Chedallah. Les urgences ne désemplissent pas, de jour comme de nuit. Et ce sont les malades chroniques qui en souffrent le plus et qui commencent à affluer vers ce service des quatre coins de la région depuis la dernière semaine de novembre. L’autre maladie qui s’est manifestée de manière endémique et qui s’est rapidement propagée aux quatre coins de la daïra, c’est la grippe. Cette maladie sévit depuis bientôt deux semaines en terrassant des familles entières, notamment dans les communes de haute montagne comme Aghbalou et Saharidj, connues pour leur climat rude. Bien que la campagne de vaccination antigrippale ait été déclenchée depuis les débuts de novembre et qu’elle ait été menée à terme, nous apprîmes, auprès des services de prévention de l’EPSP, qu’il fut même enregistré un excédant de ces vaccins au niveau des unités de soins. Un état de fait qui n’empêchera pas la grippe de se propager comme une traînée de poudre, à cause du manque de la culture de l’isolement du sujet atteint pour éviter la contamination par un contact direct, ou par l’utilisation d’un même verre ou d’une même serviette par les membres d’une même famille. De plus, les citoyens, dans leur majorité font peu cas de cette maladie qu’ils ne commencent à traiter qu’une fois qu’ils sont terrassés par une bonne fièvre, qui est un signe symptomatique d’une infection généralisé par ce virus, ou lorsque l’on commence à être énergiquement secoué par d’interminables quintes de toux, notamment de nuit. A cause de cette rapide transition entre l’automne et l’hiver, la majorité des citoyens sensibles, ayant des maladies broncho-pulmonaire, en souffrent énormément. Yeux larmoyants,  fièvres et écoulement du nez, sont des cas qui se manifestent en force dans la région.                                                                          

         

Oulaid  Soualah  

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