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Une femme en papier, du TR Béjaïaplace la barre très haut

La pièce théâtrale « une femme en papier », adaptée d’une oeuvre de Ouassini Laâradj, « Imra’a essarab » (la femme mirage), accueillie très chaleureusement par le public batnéen, a mis la barre très haut, jeudi soir, lors de la 3ème soirée de la 4ème édition du festival national du théâtre d’expression amazighe.  

Le public aura notamment apprécié le professionnalisme du metteur en scène, Omar fetmouche, et des comédiens, dans cette pièce adaptée par Mourad Senoussi et montée par le théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa. Selon des férus des planches, rencontrés au sortir du théâtre, Fetmouche, metteur en scène du « Fleuve détourné » de Rachid Mimouni (1er prix au festival national du théâtre professionnel en 2007), a su imprimer une touche personnelle à l’oeuvre de Laâredj, traduite en tamazight par Abdelaziz Hammachi. La pièce qui évoque l’histoire d’un romancier connu dont l’épouse se doute de l’existence d’une « femme en papier » qui noue une relation affective avec son mari, est servie par un décor élégant et ne tarde pas à plonger le spectateur dans une atmosphère poétique où la réalité le dispute au mirage, où la ‘‘légitime’’ est aux prises avec le ‘fantôme’’. 

Le jeu des acteurs, le climat de la pièce et la qualité de la mise en scène ont provoqué une longue standing-ovation du public. Un accueil pour le moins enthousiaste qui laisse supposer que « la femme en papier », lors de la distribution des prix de cette 4ème édition de ce festival, ne sera pas loin des premières loges.

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