L’affaire de l’assassinat du vieux émigré d’Ifigha élucidé

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Trois individus, mis en cause dans l’affaire de l’homicide ayant coûté la vie à un vieil émigré en 2010 à Ifigha, ont été arrêtés au début de la semaine écoulée par les éléments de la gendarmerie d’Azazga, à une trentaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, apprend-on de sources sécuritaires. 

La victime, A. Saïd, alors âgé de 74 ans, avait été assassinée la nuit du 30 mai 2010. Les trois mis en cause ont été identifiés puis interpellés par les éléments de la gendarmerie avant d’être présentés, jeudi dernier, devant le magistrat instructeur près le tribunal d’Azazga, suite à quoi ils ont été placés sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, homicide volontaire avec préméditation et vol qualifié. Selon des sources concordantes, l’enquête aurait été réactivée en septembre dernier, suite à des rumeurs qui tournaient autour de cette affaire, mais aussi après que les gendarmes aient pu exploiter un appel téléphonique d’un habitant du village d’où est natif la victime, un septuagénaire retraité et ex émigré. Dans un premier temps, c’est d’abord l’un des trois mis en cause, qui connaissait la victime, qui a été arrêté avant que l’enquête n’aboutisse à ses complices, deux frères originaires d’Azazga, dont l’un est actuellement détenu pour une affaire de vol commise récemment. Passé aux aveux, ce dernier racontera les faits aux enquêteurs.  On saura ainsi, selon toujours les mêmes sources, que le 30 mai 2010, les deux frères ont retrouvé à Ifigha leur complice qui leur remettra un plan de la maison de la victime qu’il connaissait bien. Les deux malfrats réussirent ainsi à pénétrer à l’intérieur de la demeure du défunt pour s’emparer d’une somme d’argent, en dinars et en euros, ainsi que des petits appareils (lecteurs DVD et démodulateurs). La victime, qui se trouvait à l’intérieur de sa demeure et qui dormait dans sa chambre, a été surprise par cette présence, puis ligotée avant que plusieurs coups lui soient assénés au niveau du coup, jusqu’à en être brisé. Le complice des deux frères, qui montait la garde dehors, dissimulera par la suite les objets volés, qu’il était d’ailleurs chargé d’écouler, dans sa maison en construction.                        

Ch. T.

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