Manifestation hier des étudiants de Boudjima devant la DOU

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Les étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou relevant de la commune de Boudjima ont procédé hier matin, à une action de protestation, au niveau de la Direction des Oeuvres Universitaires (DOU) sise à M’Douha. En effet, ces étudiants réclament, à travers cette action, des moyens de transport plus sécurisés et plus confortables, estimant que ceux existant actuellement sont « très anciens et, souvent, ils tombent en panne, ce qui cause des retards énormes aux étudiants, notamment en cette période d’examens ». Selon une étudiante abordée dans la foule de protestataires, « ces bus représentent un énorme danger pour nous. Jeudi dernier, l’un d’eux, plein à craquer d’étudiants et venant de Hasnaoua  vers Boudjima, a failli déraper à cause de son système de freinage très endommagé. Heureusement que le chauffeur a pu avoir le réflexe nécessaire et nous sauver d’un accident certain qui aurait pu être mortel. Des cas similaires ont été enregistrés à plusieurs reprises ». Les étudiants protestataires ne réclament pas seulement des bus neufs et plus conformes, ils s’insurgent aussi sur la quantité de ces derniers qu’ils jugent « insuffisante ». Selon eux, il n’y a que quatre bus qui assurent la navette, dont deux sont actuellement en panne. « Nous voulons des bus plus conformes et en quantité suffisante, pour prendre en charge le nombre élevé d’étudiants de notre région, notamment cette année avec les nouveaux bacheliers. Il est temps que les responsables nous accordent un nombre supplémentaire de bus», dira un autre étudiant. Les étudiants de Boudjima qui suivent leurs études au campus de Tamda étaient également présents sur les lieux de la protestation. « Pour joindre le campus de Tamda, nous n’avons qu’un seul bus. De plus, il est très ancien et tombe fréquemment en panne, alors nous demandons qu’on nous le change par un autre, plus sécurisé et récent, et qu’on en rajoute un autre, car le nombre d’étudiants de Tamda a augmenté et ce campus est difficile à joindre car se trouvant dans une région isolée et non sécurisée, notamment le soir», dira une étudiante. A noter que les revendications ont été consigné dans un document transmis au directeur de la Dou de Tizi-Ouzou. Ce dernier qui a rencontré personnellement les étudiants, leur a affirmé que leurs revendications « seront prises en charge dans les plus brefs délais ». 

R. A.

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