Les travailleurs de l’ERENAV de Béjaïa sont toujours en colère. Ils l’ont fait savoir, avant-hier, en procédant à la fermeture de la route de l’arrière-port à la circulation des heures durant. Par leur action, les travailleurs de cette entreprise publique entendaient réitérer leurs revendications socioprofessionnelles et mettre à terre les plans de leur hiérarchie qui s’apprêterait à « offrir sur un plateau d’argent leur entreprise au privé ». Les protestataires se déclarent déterminés à se faire entendre, « quitte à recourir à des actions plus musclées » dans les prochains jours. Ils soulignent avoir attendu des années pour être titularisés, mais sans résultat, rappelant, en outre, que trois de leurs collègues syndicalistes ont été « injustement sanctionnés par la direction ». Les travailleurs mécontents de l’entreprise de réparation navale de Béjaïa redoutent, surtout, la résiliation de leurs contrats de travail d’ici la fin de l’année en cours.
F.A.B.