C’est pour la première fois que cinq listes de candidats se disputeront les sièges de l’APC, en l’occurrence, FFS, PT, FLN et deux listes d’indépendants dont “Tidukla” (l’union) constituée par des sympathisants du mouvement citoyen.Le grand absent de cette compétition demeure le RCD qui n’a pas pu confectionner de liste. Pourtant il est bien ancré dans cette région qu’il a eu à gérer deux fois de suite. La nouveauté, c’est l’émergence du PT sous l’égide de M. Duali Abdenour lequel a pu établir une liste de candidats en dépit du fait que ce parti soit méconnu au douar.Bien avant le lancement de la campagne électorale, la campagne de proximité a atteint son apogée, même la rue n’est pas restée indifférente lorsqu’il s’agit de choisir le gestionnaire des affaires locales.Les candidats se rencontrent, se concertent, envisagent des stratégies visant à charmer la population. Même les dénonciations ont débuté. Dans une déclaration établie par le FFS et rendue publique, l’administration locale est accusée de préparer le terrain à un candidat indépendant, fonctionnaire de l’administration communale, en mettant à sa disposition toutes les facilités administratives, même la voiture de service de l’APC, et ce, en dehors des heures légales de travail, lit-on dans le document. Les rédacteurs de la déclaration s’insurgent également contre la sanction prise à l’encontre d’un fonctionnaire de l’APC (deux mois de suspension) pour avoir dénoncé ces pratiques abusives.Enfin, toutes les parties sont aux aguets, la concurrence est rude, les tentatives de charme multiples.Seulement, n’oublions pas que Béni Mellichèche manque de tout, la population lésée attend. Le futur élu doit y songer car la mission est délicate et la population ne pardonne pas.
Akli Besbas