L’extraction de sable gagne du terrain dans plusieurs localités, ces dernières semaines. Jour et nuit, à l’aide de pelleteuses, les pilleurs évacuent des quantités cosidérables de sable, mettant les œuvres d’art, en danger .
Ces extractions infinies de sable peuvent être à l’origine d’effondrement de ces ponts, à n’importe quel moment. L’effondrement du pont sur le CW 128, entre Boghni et le Pont noir, est, sans doute, le résultat de la charge insupportable qu’a subi ce pont, depuis des années. Ce dernier, faut-il le rappeler, date de plus d’un siècle. En effet, deux ponts se trouvent en danger à Ait Yahia Moussa. Il s’agit de celui du chef-lieu qui relie les deux rives d’Ait Yahia Moussa et celui qui relie le village d’Ath Rahmoune et les hameaux environnants à la RN 25. « Personne n’ose lever le petit doigt. Ces pilleurs profitent de la situation qui règne dans notre commune, où il n’y a aucune structure de sécurité qui peut empêcher ce genre de pratique. Ces pilleurs ne savent pas, ou ils le fait semblant, qu’à chaque fois q’une couche de sable s’est enlevée, c’est toute la nappe qui bouge », se désole un habitant du chef-lieu. Ils sont nombreux les habitants de ces localités qui s’inquiètent de cette situation inextricable. A ce sujet, ils interpellent l’Assemblée actuelle d’intervenir immédiatement pour mettre fin à ce massacre écologique quand on sait que non loin des endroits cités, existe un forage qui alimente le chef-lieu. Ils réclament aux autorités locales de signer un arrêté municipal pour interdire ce genre de pratique sur le territoire de la commune.
Amar Ouramdane