La campagne oléicole a été entamée, depuis plus de deux semaines, à Souk El Tenine. Les paysans et les propriétaires d’oliveraies apprécient différemment la récolte, qui s’annonce bonne, pour certains, et moins bonnes voire mauvaise dans certains cas, pour d’autres. La sécheresse et les feux de forêt de la saison chaude écoulée n’ont pas épargné les oliviers nourriciers, comme le regrettera le propriétaire d’une oliveraie sise à Ighil Oumenchar qui dira : « Cette année, presque tous mes oliviers ont été brûlés par les incendies du mois d’août dernier. Ma propriété a été touchée par le feu à deux reprises, de ce fait, la récolte s’annonce logiquement mauvaise. C’est bien dommage, à cause de la négligence des uns et l’insouciance des autres, j’ai perdu au moins une centaine d’oliviers. Il y aura donc un grand manque à gagner en termes d’argent. D’habitude, je gagne jusqu’à 10 millions de centimes, en plus de ma consommation personnelle. Pour cette saison, je suis sur de devoir acheter l’huile d’olive pour couvrir la consommation de ma famille. Ainsi, de producteur je passerai au simple consommateur». Du coté de Sidi Ali Moussa, un autre village de la même commune, le constat est meilleur, puisque par ici, les oliviers ont été préservés du feu. « La récolte ne sera pas très bonnes à cause surtout de la sécheresse de ces dernier mois, mais nos efforts seront récompensés », dira-t-il. Signalons que certaines huileries ont déjà mis les moteurs en marche. Le propriétaire d’une huilerie moderne indiquera que « la transformation d’un quintal d’olives a donné 14 litres d’huile, ce qui est bien pour ce début de saison ». Concernant le prix du litre d’huile d’olive, il est toujours fixé à 500 DA.
H. T.