Le village de Ouadhias, situé à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune qui porte le même nom, accuse un manque criant en infrastructures de base.
L’annexe administrative du village, comme meilleur exemple, demeure toujours fermée. Cette structure n’a pas été dotée de moyens et de conditions nécessaires pour son bon fonctionnement. De ce fait, les responsables locaux ont procédé à la fermeture de cette annexe, quelques temps juste après sa mise en service en 2010. Pour livrer des papiers administratifs, les habitants de ce village se rendent jusqu’au chef-lieu, perdant ainsi du temps et de l’argent. Un habitant de Tikiouecht dira : « Nous parcourons jusqu’au chef-lieu de la commune pour livrer un simple papier. Cette annexe a été malheureusement fermée à défaut de moyens. On a, à maintes reprises, interpellé les autorités locales pour la réouverture de cette annexe, mais en vain. Même fermé l’édifice commence à montré des dégradations. Il nécessite des retouche, afin qu’il soit prêt à l’usage ». Par ailleurs, l’agence postale, sise au centre du village, demeure également fermée. Cette structure, qui date de l’ère coloniale, avait bénéficié des travaux de réhabilitation en 1998. Faute de sécurité les responsables locaux ont procédé à sa fermeture, après qu’une bande de malfaiteurs avait tout volé. En 2010, ce bureau postal a bénéficié encore une fois, des travaux d’aménagement. Il a été mis en service, ensuite, au grand bonheur des villageois, notamment les personnes âgées. Malheureusement, ce bonheur n’a pas trop duré puisque la poste était, encore une autre fois, sujette du vol après seulement 15 jours de sa mise en service. Et depuis, le personnel a été affecté au bureau postal du chef-lieu de la commune de Ouadhias. Du coup, les clients de l’Algérie-poste souffrent le martyr. Ils sillonnent un long trajet afin de pouvoir faire une opération postale. Ces villageois crient leur détresse. Ils réclament à la nouvelle APC l’ouverture de ces deux infrastructures tant importantes, dans leur quotidien.
B. K.