70 professeurs de Tamazight en formation

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Tout comme dans les autres disciplines, peut-être un peu plus, les professeurs de Tamazight du palier moyen ont besoin de formation. C’est dans cette optique qu’oeuvre M. Kébir, en sa qualité d’inspecteur de la spécialité. 

Depuis le début de l’année scolaire, il a rencontré à quatre reprises les professeurs concernés, dans le but de les mettre au fait des nouvelles stratégies pour l’enseignement de cette langue. Ils étaient soixante-dix professeurs, venus des collèges des daïras de Boghni, Tizi-Gheniff et de Draâ El-Mizan, au CEM frères Harchaoui. Dans la matinée de lundi dernier, M. Kébir et M. Iâzouguène, son confrère du primaire, ont d’abord abordé la gestion d’un projet, puis le déroulement d’une séance, préconisés par la nouvelle méthode d’enseignement, appelée : l’approche par compétences (APC). « Nous avons travaillé toute la matinée sur la gestion de la séance et il est vraiment temps de mettre de côté les anciennes méthodes. Il s’agit surtout d’impliquer l’élève dans le processus d’apprentissage. L’enseignant va se contenter de planter la situation et le décor et c’est à l’apprenant de construire son langage et participer au processus », nous a déclaré M. Kébir, en marge de cette journée de formation. Dans l’après-midi, les séminaristes ont été répartis en groupes pour les travaux d’atelier. Il leur a été fixé un premier objectif : ‘’comment gérer le projet avec les élèves ? (Négociation, planification, suivi, exécution et puis évaluation). Puis un deuxième objectif : comment concevoir la séance de lecture-compréhension en l’associant à la composante socioculturelle de l’élève ? A la fin des ateliers, il y eut les travaux de synthèse qui ont permis à chaque participant de saisir le contenu de cette journée de formation, ô combien bénéfique pour ces jeunes enseignants. « Depuis que notre inspecteur a mis en place ce plan de formation, nous avons commencé à cerner certaines des difficultés que nous trouvions dans notre évolution face aux élèves. Nous souhaitons que cette formation soit renforcée et prolongée dans le temps », nous a déclaré une jeune enseignante qui vient à peine d’embrasser ce métier après avoir eu son concours l’été dernier.                    

Amar Ouramdane

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