«Nous serons au top 5 d’ici 2017»

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Se gardant d’être défaitiste, le nouveau directeur du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa plaide en faveur d’une « gestion inclusive » d’un CHU, en manque de douze services, pour être au top cinq d’ici 2017. Pour y parvenir, il compte dans un premier temps mettre à contribution tous ses collaborateurs qu’il invite, d’ores et déjà à lui faire des « propositions» pour rentabiliser les treize services du CHU. Une condition sine qua non, selon lui, pour convaincre le ministère de tutelle de la justesse de la construction d’un nouvel établissement. « C’est acquis. Il y a un projet d’un nouveau CHU à Béjaïa. Mais, nous devons rentabiliser avant ceux qui existent. C’est une condition », explique le Président Abdelmalek Danoun. En termes d’équipements, il assure que le CHU de Béjaïa est suffisamment doté en matériel médical pour « assurer une prestation de service de qualité et une prise en charge efficiente des patients». M. Danoun projette également le transfert des quartiers vers l’hôpital Frantz Fanon pour libérer les locaux occupés auparavant par la direction au niveau du CHU et, du coup, rendre possible la mise sur pied des autres services manquants avant décembre 2013, à l’image du service de cardiologie, dont l’ouverture interviendrait en janvier prochain. Quant au service d’oncologie, il sera domicilié à l’hôpital d’Amizour. Rebondissant sur l’affaire des sept médecins spécialistes en gynécologie, le DG du CHU de Béjaïa estime qu’il s’agissait seulement d’un «malentendu». «Les sept gynécologues n’ont pas été écoutées. Ils ont tout simplement revendiqué leurs droits» explique-t-il, en mettant en avant un manque avéré de communication au sein des structures de santé de la wilaya de Béjaïa. Les sept gynécologues de cette maternité ajoute-t-il, prennent en charge des dizaines de parturientes de Béjaïa et des wilayas limitrophes par jour.

Dalil. S.

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