Dans la localité de Tizi N’tleta, relevant de la daïra de Ouadhias, il est devenu banal de voir de l’eau aussi claire que l’eau de roche couler sur la chaussée et disparaître dans la nature. Il y a des foyers qui n’ont pas vu ce liquide précieux couler de leurs robinets depuis des années, même après la concrétisation de ce nouveau réseau d’AEP. Les raisons en sont que ce dernier a été mal fait. En parallèle, l’eau continue à être gâchée, alors qu’il y a quelques jours à peine, les villageois ont passé une semaine entière sans eau. En effet, en raison de travaux effectué sur la conduite principale au niveau de la commune de Béni Zmenzer, toute la région a été privée d’eau. Ce sont les travaux de déviation de la conduite principale, qui s’est avérée vétuste et défectueuse engendrant des dizaines de fuites à plusieurs endroits. « Il temps que les responsables locaux de l’ADE et l’APC se décident à conjuguer leurs efforts afin de résoudre le problème. Car, non seulement des milliers de mètres cubes d’eau potable s’évanouissent dans la nature, mais toutes ces fuites contribuent à la dégradation de la chaussée et aux affaissements de terrain », nous dit un habitant de Tassoukit, qui ajoutera : « le jour de la mise en service de la nouvelle conduite qui relie les deux réservoirs de Tassoukit et celui de Tadert Ouffela, au mois de novembre de l’année dernière, une fuite d’eau a été constaté de visu, à deux mètres du premier réservoir, par les responsables de l’ADE eux-mêmes et le P/APC sortant. Malheureusement, celle-ci coule toujours ». Notre interlocuteur nous a même accompagnés sur les lieux pour étayer ses dires.
B. K.