Bettache remet les clés de la Ville à Francois Hollande
Comme le veut le protocole, le président français a reçu des mains de l’actuel maire d’Alger les clés de la ville avant d’entamer le parcours à pieds du parc Sofia au siège de la wilaya d’Alger.
Entre François Hollande et Alger, une longue et belle histoire d’amour
François Hollande aime bien l’Algérie, et pour cause. En 1978, le jeune élève de l’ENA qu’il était, est envoyé en stage à l’ambassade de France à Alger, pour huit mois. « Je crois savoir qu’il avait beaucoup apprécié ce stage. C’est un pays qu’il aime. A chacun de ses déplacements, on a pu constater qu’il avait une relation un peu particulière, privilégiée, pas seulement avec les responsables politiques, mais aussi avec la population », a confié un de ses proches. Le virus algérois coule désormais dans les veines de François Hollande. Il revient à Alger, en juillet 2006, cette fois-ci en tant que premier secrétaire du PS et personnalité de l’opposition. Il y est reçu avec tous les égards par le président Abdelaziz Bouteflika et le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. En décembre 2010, il répond à l’invitation du FLN, avec la présidentielle française en ligne de mire. « C’est un passage obligé… avant 2012 », confiait-il alors.
Deux chevaux en guise de cadeaux
Le président Abdelaziz Bouteflika offrira, comme cadeau, à son hôte, le président français, François Hollande, deux chevaux de la race Barbe. Ces deux chevaux, un étalon et une jument du haras national de Tiaret dont le mâle s’appelle Samy né en 2011 et la femelle Sedja, trottent sur l’hippodrome d’Alger. Ces deux bêtes sont de la race des chevaux Barbe, en référence à Berbère, selon des explications fournies par un éleveur de barbes en Algérie sur la chaîne France 24, qui précise : « cette race de chevaux a la particularité d’avoir une vertèbre en moins par rapport aux autres chevaux, ce qui fait que son dos est court ». Toujours selon le même éleveur, il est utilisé pour « les transhumances ou pour transporter des marchandises, c’est un cheval qui a fait la gloire de nos ancêtres ».
Un incendie à la grande poste
A l’arrivée du cortège présidentiel devant le square Sofia, un incendie, d’origine non encore déterminée, s’est déclaré dans les sous-sols de la Grande Poste. Des flammes sortaient par deux bouches d’aération du sol avec des colonnes d’intenses fumées noires de plusieurs mètres de haut. Les lignes téléphoniques de tout le quartier ont été coupées.
Une dizaine de ministres et une quarantaine d’hommes d’affaires
Près de 200 personnes, dont neuf Ministres, une douzaine de responsables politiques, une quarantaine d’hommes d’affaires, des écrivains, des artistes parmi lesquels le comédien né en Algérie, Kad Merad, très populaire en France, ainsi qu’une centaine de journalistes.
F.Z