A l’instar de beaucoup d’autres communes, Mizrana enregistre un déficit en matière de ramassage scolaire. Les événements du terrorisme ont anéanti le parc roulant de cette APC. Ce n’est que ces dernières années que la commune commence à être dotée progressivement de moyens de transport.Mais le manque réside dans la mauvaise gestion de ces moyens. Le comble est certainement ce bus flambant neuf de 28 places que la commune a acquis depuis octobre 2004 et qui n’a jamais été mis en circulation. “Le contrat d’assurance de ce bus a expiré et il n’a encore jamais servi”, ironise un habitant de cette commune. Et un autre d’enchaîner “la seule fois où ce fameux bus est sorti est le jour de la visite de Bouteflika à Tizi Ouzou où l’on a assuré le transport aux participants”, nous dit-il. A l’exemple du Comité de village d’Aït Saïd, les citoyens de cette localité ne comprennent pas pourquoi ce bus neuf reste à l’arrêt alors que des élèves ne sont pas transportés faute de moyens.Pour cela, il cite l’exemple de près de 200 lycéens de la commune qui font la navette quotidiennement vers Tigzirt et dont les frais de transport pour une journée varient entre 40 et 50 DA.
M. H.
