Hier encore, le chef-lieu de la commune d’Aït Yahia Moussa a connu une matinée mouvementée.
Un autre groupe de militants et de sympathisants du FFS est revenu à la charge. Vers les coups de 9h du matin, les contestataires ont fermé la RN 25, à l’entrée de la ville. Cette autre action est menée par ce groupe dans le but de faire plier la justice et revoir la décision de refus du recours du parti d’Ait Ahmed, qui réclame un septième siège, un nombre qui lui donnerait la chance de s’allier, notamment, avec le FLN qui a obtenu trois sièges, pour écarter le maire RND, réconforté par ses huit voix auxquelles se sont ajoutées les deux autres qui lui ont donné la majorité absolue lors de son élection. Devant ce fait, le maire, M. Said Bougheda, a quitté son bureau et est venu s’adresser aux contestataires. «Cela relève purement de la politique. Le parti a le droit de suivre toutes les voies légales mais pas de bloquer la route et pénaliser les usagers. Laissez-nous nous occuper de vos problèmes qui sont très nombreux», dira M. Said Bougheda aux citoyens d’Ait Yahia Moussa, venus massivement s’opposer à ce mouvement. Dans l’après midi, la RN 25 a été rouverte à la circulation par d’autres citoyens, mais la tension était toujours perceptible dans le chef-lieu. Le nouveau maire élu éprouve des difficultés, notamment avec ces perturbations, à lancer de nouvelles procédures pour prendre en charge les affaires de cette commune. Il est à rappeler que le FFS réclame le septième siège qui lui aurait été enlevé et accordé au RCD, grâce à 33 voix de plus qu’il aurait obtenues lors de la dictée des résultats. Vingt- trois voix qui appartiennent au FFS et dix voix au RCD, ont été ajoutées par erreur au RCD».
Amar Ouramdane

