L’agence Actel d’Akbou est mise à rude épreuve, ces deux dernières années. Et pour cause, cette seule agence, disposant d’un seul centre technique et commercial, assure des prestations de service à des milliers d’abonnés de six daïras, à savoir, Akbou, Tazmalt, Ighil Ali, Ouzellaguen, Seddouk et enfin Beni Maouche.
Par conséquent, les nombreux cas de dérangements signalés au niveau de l’Actel d’Akbou ne peuvent aucunement être pris tous en charge, en raison des capacités humaines et matérielles dont dispose l’infrastructure. Par ailleurs, l’agence dispose, à l’état actuel, uniquement d’une seule équipe intervenant, dans six daïras, avec seulement deux techniciens, ce qui est insignifiant. En effet, selon les statistiques, l’agence commerciale et le centre technique de l’Actel d’Akbou doivent couvrir 15 communes de plus de 250 000 abonnés sur une superficie de près de 1200 km². « Géographiquement, on a un large terrain d’intervention. Il s’étend à partir des frontières de la willaya de Bouira jusqu’à celles de BBA, de Sétif à celles de Chemini…c’est immense ! », s’exclame un fonctionnaire de cette agence. On a appris, en parallèle, que deux nouveaux centres sont en phase de réalisation à Seddouk et Tazmalt. Mais, en attendant leur mise en service, l’Actel d’Akbou doit s’armer encore de plus d’énergie et surtout de …patience. Consécutivement à ce déficit en compétences, l’agence commerciale locale, d’après de nombreux témoignages, trouve du mal à contenter ses usagers notamment en matière de configuration des modems, l’actualisation du réseau internet…etc. « J’ai voulu configurer mon modem en mode retour et, à chaque fois, les administrateurs échouent dans leur mission. J’ai fait, par conséquent, appel à mon ami qui a réglé définitivement mon problème », nous confie un citoyen de la région qui a bénéficié récemment d’une ligne Internet. Autre souci qui pénalise les abonnés, est celui de l’ADSL, d’autant que les clients ne comprennent pas comment un tel réseau puisse être constamment dans une zone de turbulences sachant qu’il n’y a ni de catastrophes naturelles ni autres pour affecter les installations. Parfois, le réseau s’interrompt pour plusieurs jours, tandis que le paiement de l’abonnement reste toujours en cours. Par ailleurs, les habitants du faubourg de Guendouza sont privés du téléphone et d’Internet, depuis près de trois semaines, à cause de la chute d’un fil d’une ligne téléphonique. « Je me rends chaque jours à l’Actel pour signaler le problème, mais sans résultat », s’indigne un citoyen dont le téléphone ne sonne plus !
Menad Chalal

