Avant la dissolution de l’Assemblée populaire communale, l’exécutif a rétabli le réseau d’éclairage public dans toutes les artères de la ville ainsi que dans les quartiers de la périphérie. Certes, aujourd’hui, on peut dire qu’en ville, ce problème est résolu. Selon un ex-élu, une enveloppe financière conséquente a été consacrée à cette réfection. Seulement, il nous a été donné d’apprendre que par exemple au niveau de la cité de l’Indépendance (nouveau lotissement), c’est encore le noir. “Après sa réparation, il n’a fonctionné qu’un mois. Et puis, c’est une nouvelle panne”, nous a informé un habitant de la dite cité. “Dernièrement, les autorités ont dépêché sur les lieux un électricien, en vain” a ajouté un autre citoyen qui nous a appris, par ailleurs, que le comité de quartier avait signalé ce problème aux autorités. Effectivement, le réseau est entièrement défectueux si bien que les résidants craignent les vols et autres incursions nocturnes. “Nos enfants ont peur de sortir pour se rendre à l’école. Maintenant, il fait noir”, a estimé un parent. Il faudra aussi ajouter que ces enfant sont la proie de chiens errants qui rodent dans les alentours. D’autres quartiers sont dépourvus de cette commodité. Ainsi les lotissements nord (promotionnel et social) vivent encore cette situation. Au lotissement promotionnel, des centaines de millions de centimes dont été dépensés par l’Agence financière sans que les habitants n’en bénéficient. Pour certains membres du comité de quartier, la balle est dans le camp des responsables locaux. “Les agents techniques nous ont fait savoir que ce lotissement a été définitivement réceptionné en mars 2001. Telle est la réponse qui nous a été donnée avec un procès-verbal à l’appui avec toutes les signatures des services concernés y compris celle du P/APC”, nous a confié un membre du bureau. Ainsi, tous ceux qui ne possèdent pas encore cette commodité attendent les résultat des élections partielles du vingt quatre novembre prochain. “A quand la fin de toutes ces ténèbres ?” s’interrogent les habitants de toutes ces cités à l’abandon.
Amar Ouramdane