L’absence, depuis 3 mois, d’un médecin généraliste au niveau de la salle des soins de Béni Mansour vient de trouver son épilogue. En effet, « l’administration vient d’affecter un médecin généraliste à compter d’aujourd’hui (dimanche, ndlr) » affirme M. Arezki Ali, DRH au niveau de l’EPSP de Tazmalt, qui impute l’absence d’un médecin « au départ en congé de maladie des deux médecins de l’EPSP». Ainsi, le calvaire des patients habitant le village de Béni Mansour et ses environs a pris sa fin. M. Arezki confirme le manque de personnel au niveau des structures sanitaires dépendant de l’EPSP de Tazmalt et assurera, dans la foulée qu’«il y aura un recrutement à partir de l’année prochaine pour combler le vide». Néanmoins, on a relevé une incongruité liée au statut de la structure sanitaire sise à Béni Mansour. En effet, l’enseigne porte le nom de « polyclinique », alors que c’est une salle des soins. Notre interlocuteur relèvera que cela est dû « à une erreur de transcription, je confirme que c’est une salle de soin ». Par ailleurs, concernant la polyclinique de Boudjelil, qui manque de plusieurs services vitaux, comme la maternité un service d’urgence et un autre de radiologie, le DRH impute cela au manque de personnel. Pour les services de radiologie et de maternité M. Arezki dira : «Nous avons un problème d’absence d’un manipulateur pour l’appareil de radiologie, pour la maternité il n’y a pas de sages-femmes». Concernant le laboratoire des analyses médicales, notre vis-à-vis affirmera qu’il est « en voie de réalisation ». En attendant que cette polyclinique soit dotée en services nécessaires, les habitants de la commune de Boudjelil seront, comme d’habitude, obligés de se déplacer jusqu’à Tazmalt ou Akbou pour effectuer une radio, des analyses et autres actes médicaux non disponibles au niveau des structures sanitaires de Boudjelil.
Syphax Y.

