Au bureau de poste d’Iferhounène, un seul employé assure plusieurs opérations à la fois, il encaisse des chèques, règle diverses factures, verse de l’argent vers les comptes, procède aux retraits des salaires… etc. Ce qui crée de longues et interminables files d’attentes, particulièrement les jours de paie des travailleurs de l’éducation nationale et des versements retraites et des pensions des moudjahidine et des ayants droit de Chouhada. Parfois, l’usager passe presque deux heures d’affilée debout dans la chaine, sans même être sûr d’être «servi» à son arrivée au guichet, avec les pannes récurrentes de l’ordinateur ou l’épuisement des liquidités. Un enseignant, qui attendait son tour, dira : «On peut nous épargner cette longue attente par le recrutement ou l’affectation d’un autre agent qui s’occuperait des demandes d’avoir, et son camarade, lui, se chargerait uniquement des payements des chèques et autres services». L’autre sujet qui préoccupe les usagers de cette poste est l’absence de chèques secours, comme le soulignera, énervé un employé de l’APC d’Iferhounène qui aurait fait une demande de carnet de chèques depuis plus de trois mois.
Madjid Aberdache