Les enseignants lauréats du concours professionnel observeront un sit-in le 2 janvier

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Les enseignants des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) ayant réussi le concours professionnel en 2010, comptent marquer le début de l’année prochaine par un rassemblement national devant le département de Baba Ahmed, le 2 janvier prochain. Cette énième action de protestation est justifiée par « le mutisme affiché par le ministère de l’Education nationale, qui refuse l’intégration de plus de 700 enseignants ayant réussi le concours professionnel en 2010,  pour l’accession aux postes de directeur et d’inspecteur de l’éducation ». « Nous  avons réussi le concours en 2010, et jusqu’à maintenant, la tutelle refuse notre intégration, bien qu’il y a des postes non occupés », a affirmé Mustapha Bougrid, représentant des protestataires. Il ajoutera que « les représentants des enseignants se sont rendus à l’annexe du ministère de l’Education, mais les responsables ont refusé de communiquer les raisons de ce refus ». Ce dernier a tenu également à dénoncer, avec force, « la non application de la circulaire n°6, qui stipule que tout enseignant ayant obtenu une moyenne de 10/20 au concours professionnel doit être admis ». Face à cet état de fait, les protestataires ne comptent pas lâcher du lest, jusqu’à l’obtention de leurs droits. Après leur sit-in observé avant-hier, devant la maison de la presse Tahar Djaout, sise à Alger, les enseignants comptent organiser un autre rassemblement devant le siège de la tutelle, afin d’exprimer leur ras-le-bol concernant « la politique de marginalisation et d’indifférence exercée par le département de Baba Ahmed ». Le même responsable n’a pas manqué de souligner que ses collègues vont durcir le ton, « si la tutelle ne procède pas au règlement de cette situation ». De ce fait, les protestataires comptent saisir la justice afin d’obtenir gain de cause, «nous n’allons pas lâcher nos droits », a lancé le représentant des protestataires. Ceux-ci ont saisi plusieurs syndicats du secteur, mais en vain. Leur appel n’a pas trouvé son écho. « Il n’y a que le l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), qui nous a soutenus », a fait savoir M. Bougrid.  Il est utile de rappeler que ces enseignants ont déjà procédé à plusieurs actions de protestation, notamment, des rassemblements tenus régulièrement, pendant deux ans, devant la maison de la presse et l’annexe du ministère de l’Education, mais en vain.    

Samira Saïdj

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