L’UGCAA créera une commission nationale des commerçants

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Pour mettre fin à la manipulation des prix, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) mettra en place, la mi-janvier, une commission nationale des commerçants des fruits et de légumes. « Cette commission vise à développer et à stabiliser le marché des fruits et de légumes à travers le territoire national. Sa création permettra de régulariser ce marché qui connait d’énormes problèmes, notamment en matière de gestion », a affirmé hier, M. Boulenouar porte-parole de l’UGCAA. Il précisera que l’objectif de cette commission est de déterminer les problèmes de ce secteur, en matière de gestion, le rétablissement de la relation entre les commerçants et l’administration, ainsi que la régulation de l’approvisionnement afin de mettre fin aux pénuries répétées de certains légumes, notamment la pomme de terre.  Cette commission dont les membres seront les représentants des 48 marchés de gros, a également pour objectif de promouvoir l’activité commerciale de ce secteur, en organisant des journées d’études. « On veut, à travers la mis en place de cette commission, arriver à une stabilité des prix et de l’approvisionnement », a précisé le même responsable. L’organisation de la relation entre les commerçants et les agriculteurs, figure, également, parmi les objectifs tracés par cette commission.  Cela permettra de fermer les portes devant la manipulation des prix, qui caractérise le marché des fruits et légumes, notamment, au mois de Ramadhan, selon l’interlocuteur. La décision de créer cette commission est motivée, selon le porte-parole de l’UGCAA, par l’instabilité du marché des fruits et légumes, qui enregistre beaucoup de perturbations.  Ces dernières sont dues à la baisse de la production locale, ce qui a engendré par la suite, un déficit de 30% dans ce secteur et l’écart important entre le prix affiché au marché de gros et celui de détail, causé par l’absence des marchés de proximité selon l’UGCAA. L’autre facteur causant cette perturbation, est la désorganisation des chambres froides.  

 « Le manque d’organisation des chambres froides n’encourage pas les producteurs et les investisseurs à augmenter leur production », a précisé M. Boulenouar. 

Samira Saïdj

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