Un programme pour faire face aux chutes de tension

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Ce programme, qualifié de «plan d’urgence», a été retenu à la suite d’une prospection engagée sur le terrain par la direction de distribution de Bouira pour répertorier, par ordre d’importance, les régions de la wilaya concernées par ces chutes récurrentes de tension, notamment en été. 

Afin de pallier aux appels de puissances spontanés, responsables de ce que l’on appelle la chute de tension, la société de distribution de l’électricité et du gaz (SDEC), direction de distribution de Bouira, a prévu un programme qui consiste en l’implantation de postes transformateurs. Ce programme qualifié de «plan d’urgence» a été retenu à la suite d’une prospection engagée sur le terrain par la direction de distribution de Bouira pour répertorier, par ordre d’importance, les régions de la wilaya concernées par ces chutes récurrentes de tension, notamment en été. En effet, c’est tout particulièrement en période de grandes chaleurs, où la consommation d’énergie est plus importante, que ces chutes de tension atteignent des pics. Et bien évidemment, la climatisation «abusive» en période estivale est en grande partie responsable de cet état de fait. Mais il n’y a pas que cela, il faut aussi répondre aux demandes croissantes en alimentation enregistrées chaque année. Cela étant, le programme de la SDEC est réparti en trois phases. Pour la première phase, qui ne devrait pas s’étaler au-delà du 31 décembre de l’année en cours, une enveloppe de près de 200 millions de dinars est prévue pour l’implantation, dans 12 communes, de 40 postes. La deuxième phase du même programme a prévu l’implantation de 68 postes qui profiteront à 25 communes. Pour cela, une enveloppe de près de 300 millions de dinars a été dégagée. La dernière phase, prévue jusqu’au 31 décembre 2013, qui consiste en l’implantation de 116 postes transformateurs à travers 26 communes, consommera pas moins de 677 millions de dinars. En tout et pour tout, l’ensemble du programme de la direction de distribution de Bouira coûtera quelques 100 milliards de centimes. Cependant, il y a lieu de souligner que ce programme ambitieux pourrait, par endroit, «trébucher» à cause des oppositions des propriétaires terriens qui refuseraient l’implantation des postes transformateurs sur leurs terres, chose qui est déjà arrivée En effet, des projets ont déjà fait l’objet de rejet. On citera à titre indicatif, le projet prévu à Tighilt N’Seksou, dans la commune de Haizer, bloqué depuis 2007, et celui retenu à Bouaiche, dans la commune de Bechloul, bloqué depuis 2008.            

S. O. A.

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