La dernière action en date est celle qui a coûté la vie à un lieutenant colonel, le mercredi 20/12/2012 dans le maquis de Thamelahth, au lieudit Ighzer Oumenchar, lors d’une opération de ratissage.
La région de M’Chedallah a renoué depuis ces 03 derniers mois, avec une recrudescence des actes de terrorisme qui la replonge dans un climat de psychose généralisée, identique à celui de la décennie noire, faisant ainsi réagir les services de sécurité qui se sont, de nouveau, redéployés sur le terrain en ciblant les lieux censés abriter ces sanguinaires et multipliant les barrages de contrôle routiers tant pour empêcher la bête immonde de perpétrer sa sale besogne que pour rassurer la population qui renoue avec la terreur des années 1990. En effet, un important groupe de criminels, qui serait composé de 27 membres et qui a fait son apparition durant le mois d’octobre dernier à proximité d’Ath Mansour, venant probablement de la wilaya de Bordj Bou Arreridj en traversant le maquis d’El Mehir, un groupe qui aurait intercepté des citoyens au lieudit Passala pour les contraindre, sous la menace, de les approvisionner en nourriture. Depuis cette première apparition, ce groupe de criminels qui se serait scindé en plusieurs groupuscules, ne cesse de se manifester par des actes criminels en divers endroits de la daïra de M’Chedallah, en perpétrant des rackets sur de paisibles citoyens dans des faux barrages ou des attentats en ciblant des infrastructures étatiques telle que la voie ferrée sur laquelle une bombe artisanale a explosé sans faire, fort heureusement, de dégâts sur le tronçon entre Bechloul et El Asnam. La dernière action en date est celle qui a coûté la vie à un lieutenant colonel, le mercredi 20/12/2012 dans le maquis de Thamelahth, au lieudit Ighzer Oumenchar, lors d’une opération de ratissage. Pour rappel, cette opération a été déclenchée suite à une tentative d’incursion avortée à Zriba, dans la commune d’Ath Lekser. S’en était suivi un violent accrochage où un terroriste a été abattu et plusieurs autres blessés. Un garde communal y a été grièvement blessé. Ce dernier est toujours hospitalisé à Ain Naâdja. Depuis, le tristement célèbre maquis de Chréa, qui s’étend d’Ath Lekser jusqu’à l’extrême Est d’Ath Mansour, réputé être le fief traditionnel des groupes terroristes, est soumis à un pilonnage intensif, après le bouclage de l’endroit où s’est réfugié le groupe de sanguinaires. A souligner l’apport d’hélicoptères de combat appuyé par un balayage systématique à l’arme lourde, à l’opération d’envergure. Cette se poursuit toujours. Même si rien n’a encore filtré concernant le bilan, des sources sécuritaires affirment que le gros de ces sanguinaires est pris dans le piège du dispositif de bouclage et qu’ils finiront par être éliminés. Une information fiable, si l’on tient compte de quelques de diversion perpétrées par d’autres terroristes à proximité du lieu de l’opération, telle la récente pose d’une bombe artisanale sous un oliviers à Oued El Bardi, qui a coûté la vie à 02 enfants, et l’incursion dans la Mosquée à Thamelahth où les criminels ont volé des tapis, après avoir racketté des fidèles qui s’y trouvaient.
Oulaid Soualah