Les directeurs et censeurs des établissements de l’enseignement secondaire reviennent à la charge. Ces protestataires se disent déterminés à maintenir la pression jusqu’à la prise en charge «réelle» de leurs revendications.
«En effet, devant le silence de mort du ministère de l’Education, la Commission nationale des directeurs et censeurs des lycées, affiliée à l’union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef), a brandi la menace de reprendre la protesta au mois de janvier prochain», a indiqué le président de cette commission. Notre interlocuteur ajoutera : « la formule et la date de cette action de contestation seront décidées dans les prochains jours ». Les directeurs et censeurs des établissements du secondaire ont décidé de réinvestir le terrain de la protestation afin de dénoncer « le classement des directeurs et censeurs à l’échelle 16 du nouveau statut, qui les place au même niveau que certains enseignants ». C’est pourquoi les directeurs et censeurs des lycées réclament « le gel du statut particulier révisant le décret 315/08, jusqu’à ce que le dysfonctionnement de ce texte soit corrigé ». Il y a lieu en outre, de rappeler que « la commission rejette catégoriquement les modifications apportées au nouveau statut », expliquant que « le texte a privé les directeurs et censeurs des lycées d’être promus aux postes d’inspecteurs de l’éducation nationale, comme le stipule l’article 174 du statut en question ». En outre, la commission nationale des proviseurs et censeurs des lycées a dénoncé « le manque de bonne volonté du ministère de tutelle à prendre en charge l’ensemble de leurs revendications ». De ce fait, la commission en question exhorte le ministère de tutelle « à revoir sa copie en révisant le statut de façon à donner aux directeurs de l’enseignement secondaire un classement en rapport avec leurs charges et leurs responsabilités ». Les directeurs des établissements du secondaire revendiquent également « leur droit à la classification hors catégorie », alors que les censeurs exigent « la classification des censeurs à l’échelle 16 au lieu de 14 et leur promotion aux postes d’inspecteurs de l’éducation, comme le stipule l’article 174 du statut particulier des travailleurs de l’éducation ».
L.O.CH

