La salle de soins d’Ath Ali demeure fermée depuis 3 mois

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Depuis près de trois mois, l’unité de soins du village d’Ath Ali, sur les hauteurs de Frikat, demeure fermée. Cette structure ne fonctionne plus depuis la mutation de l’infirmière qui y travaillait. Selon les villageois, une demande aurait été faite au directeur de l’EPSP de Boghni dont dépend cette structure sanitaire. “Nous attendons toujours l’affectation d’un ou d’une infirmière. En principe, le directeur va nous envoyer quelqu’un pour prendre ce poste. Et c’est le souhait de tous “, a dira un des habitants. Depuis que cette unité est fermée, les malades doivent faire des kilomètres, jusqu’au centre de santé du chef-lieu, pour une simple injection ou un changement de pansement. Ainsi, cette situation pénalise non seulement les habitants d’Ath Ali, mais aussi ceux d’Ath Boumaâza et des hameaux environnants. “Pour arriver jusqu’au chef-lieu, il faut dépenser au moins cinq cents dinars pour un taxi, car chez nous, le transport manque», nous dira un père de famille d’Ath Boumaâza. Tous ces citoyens attendent avec impatience la réouverture de cette unité de soins qui leur a rendu d’énormes services depuis sa mise en service. Notons, enfin, qu’à Frikat, les différents exécutifs qui se sont succédé depuis le début des années 90, à la tête de l’APC n’ont pas ménagé leurs efforts pour la mise en service de la maternité rurale du centre de santé mais en vain.  “Il nous faut une polyclinique, car ce centre, construit en préfabriqué ne tardera pas à voir sa durée de vie expirer, d’autant plus qu’il a dépassé les dix ans de vie. Il faut aussi ajouter qu’il n’est pas doté d’autres services», conclut cet habitant du chef-lieu.

Amar Ouramdane

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