«Le premier match est décisif»

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L’entraîneur de la sélection algérienne de football, Vahid Halilhodzic, a estimé que le premier match de son équipe, lors de la CAN-2013, le 22 janvier prochain contre la Tunisie, allait déterminer l’avenir des Verts dans lu rendez-vous sud-africain (19 janvier-10 février).

“Cette rencontre contre la Tunisie déterminera notre avenir dans cette compétition. Si nous passons en quart de finale, on ne sait jamais ce qui peut arriver», a déclaré Halilhodzic, 60 ans, dans les colonnes du quotidien spécialisé français L’Equipe. En dépit de la difficulté de la mission dans le groupe D (Tunisie, Togo et Côte d’Ivoire), le technicien bosnien se veut tout de même ambitieux et mise beaucoup sur son équipe, “très inexpérimentée” mais qui possède une “fraîcheur incroyable”. “Nous n’avons pas un groupe de vedettes, mais une équipe très inexpérimentée, qui possède cependant un enthousiasme, une ambition et une fraîcheur incroyables. Elle est homogène, solidaire et généreuse», a-t-il dit.

«Mes résultats parlent pour moi»

L’ancien entraîneur du Paris SG (2003-2005), qui avait succédé à Abdelhak Benchikha, il y a un an et demi, est revenu également sur son parcours et ses quelques regrets. «Il me manque un club capable de gagner la Ligue des champions. Je suis capable de gagner la C1 et ce n’est pas prétentieux. Mes résultats parlent pour moi. Quand j’ai pris l’Algérie, nous étions la 52e nation au classement FIFA. Nous sommes désormais 19e », explique-t-il avant d’évoquer son arrivée manquée à Lyon, en 2002, où il a failli remplacer Jacques Santini, avant de voir Paul Le Guen lui être préféré : «C’était le bon moment pour prendre Lyon, la seule équipe qui pouvait gagner la C1. Aulas m’a dit oui à minuit. Le lendemain, nouveau coup de fil. “Vahid, j’ai entendu certaines choses sur toi“. J’ai coupé. Il a rappelé et je n’ai jamais répondu. J’avais compris…»

«L’équipe de France, ça se respecte»

Fan de Marcello Lippi, de Coco Suaudeau et de Nevia Scala, il critique Ottmar Hitzfeld, champion d’Europe en 1997 avec Dortmund : «J’ai assisté à son boulot et il m’a tellement déçu. C’était toujours la même chose, petit match, frappes&hellip,; rien de tactique, jamais de mise en place. Mais ça marchait. J’ai vu des managers en Angleterre qui restent sur le côté. En plus, certains mettent des lunettes pour faire intellectuel. Je ne comprends pas… ». Souvent critiqué pour son intransigeance, il a évidemment été choqué par ce qu’a récemment traversé l’équipe de France et ses Espoirs. «C’est invraisemblable. La honte nationale, ça dépasse tout ! La sanction contre les Espoirs est peut-être lourde. Mais trop, c’est trop. On n’avait pas assez sanctionné après l’Afrique du Sud. L’équipe de France, ça se respecte. Elle appartient à tous les Français. C’est une fierté nationale.»                

R. S.

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