Plusieurs blessés et des dégâts considérables

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Lors du match qui a opposé l’olympique Raffour à l’équipe de Anasr Djouab de Médéa, avant-hier, des supporters locaux ont jailli du stade Taleb Achour en fin de rencontre pour s’en prendre aux riverains. Un pâté d’une dizaine d’habitations qu’ils ont bombardé à coups de pierres blessant plusieurs résidents, dont quatre gravement. Ces derniers ont dû être évacués à l’hôpital. Parmi les victimes, une femme âgée et hypertendue a eu un infarctus qui a failli lui être fatal. On apprend de sources hospitalières que l’équipe médicale des urgences de l’EPH a eu beaucoup de mal a la réanimer. De nombreux autres blessés ont été enregistrés du côté des policiers qui ont essayé de s’interposer, mais ont vite cédé sous le nombre des supporters chauffés à blanc sans raisons pourtant, vu que leur équipe a remporté le match par le score d’un but à zéro.  Le lendemain matin, soit hier, des policiers enquêteurs étaient déjà sur les lieux pour prendre des photos des dégâts occasionnés aux habitations. Les victimes montraient des pierres et autres pavés et projectiles, utilisés par les supporters, qui jonchaient encore le sol devant leurs maisons et à l’intérieur même des cours et des balcons. Des impacts sur les murs des façades, portes et fenêtres, ayant des vitres brisées, étaient visibles. Pour rappel, les habitants de ce quartier ont procédé il y a une année, à la fermeture du portail d’entrée du stade pour les mêmes faits, à l’aide d’un poste à souder et d’une barre transversale. Ils sont contraints de se cloîtrer chez-eux, à chaque match qui se joue dans ce stade et qu’ils interrompent en même temps l’opération de ramassage d’olives dans les parcelles limitrophes de ce stade de crainte d’être agressés. Ils déclarent également qu’à chaque fin de match, les supporters lancent à gorges déployées, des expressions vulgaires. Les riverains de ce stade sont unanimes à dénoncer l’absence de sécurité dans ce stade homologué.                                                                        

Oulaid Soualah              

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