Les représentants des travailleurs de l’enseignement et de la formation professionnelle se sont réunis, lundi passé avec les responsables du ministère de tutelle et ont soulevé les principaux points inscrits dans leur plateforme de revendications.
Il a été décidé lors de cette rencontre, d’activer la décision ministérielle relative à l’installation d’une commission de dialogue entre l’Union nationale des personnels du secteur de la formation et de l’enseignement professionnel et le ministère de tutelle. Les représentants du ministère se sont engagés, à l’issue de cette rencontre, à octroyer à cette tranche de travailleurs une prime de 15% du salaire de base, et ce, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Le ministère de la Formation professionnelle a donné son accord concernant l’installation d’une commission spéciale entre les deux parties concernées, qui aura à charge la préparation du projet d’amendement de certains points contenus dans le statut particulier et du régime indemnitaire, dans le but de corriger les dysfonctionnements enregistrés lors de leurs applications. Les représentants de la tutelle ont également promis de trouver des voies légales pour l’intégration de tous les travailleurs contractuels dans des postes permanents. La tutelle a promis aussi de fournir des postes budgétaires pour la promotion interne, et de régler le problème de la médecine du travail. Il a été convenu aussi lors de cette réunion de rendre sa place au partenaire social dans les questions qui concernent le travailleur et de généraliser la prime de sud et son calcul sur le nouveau salaire de base. Le président de l’union syndicale en question, qui s’exprimait hier lors d’une conférence de presse tenue au niveau du siège national du Snapap, a affirmé que « si le ministère de tutelle n’honore pas ses engagements, les travailleurs du secteur de la formation professionnelle réinvestiront le terrain de la protesta afin de faire valoir leur doléances ». Rappelons toutefois que les travailleurs du secteur de la formation professionnelle réclament «la révision du statut particulier et du régime indemnitaire des corps techniques et pédagogiques, des corps communs et des ouvriers professionnels, dans son volet relatif aux conditions de promotion, ainsi que la nécessité de bénéficier d’une prime de 15% du salaire de base, comme cela a été fait pour les travailleurs de l’éducation nationale. L’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste de directeur de centre de formation, et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur ». Ces protestataires demandent aussi « l’intégration de tous les travailleurs contractuels et vacataires dans des postes permanents ».
L.O. Challal