On s’en prend aussi aux plaques de signalisation

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C’est un condamnable phénomène, qui a tendance à se généraliser à l’ensemble des axes routiers du territoire de la daïra de M’Chedallah. En effet, depuis les deux dernières années, des délinquants s’attaquent de manière systématique à des panneaux indicateurs et autres plaques de signalisation routière sans aucun remords, ni encore moins se soucier du fait de mettre en danger des automobilistes. Les plaques signalant, soit un virage dangereux fréquent dans les communes de haute montagne, soit celles limitant la vitesse sur des tronçons difficiles ou signalant d’éventuelles traversées d’animaux, ou plus grave encore, l’approche d’une école sont saccagées. Les panneaux indicateurs ne sont pas épargnés par ces incompréhensibles actes de vandalisme qui les rendent inutiles après avoir été soit tordus, soit tout raturés, les lettres illisibles, indéchiffrables ou carrément disparues. Il est aussi fréquent de tomber sur des plaques ou panneaux retournés dans le sens contraire, voire arrachés et jetés sur le bas côté. Ainsi, l’automobiliste se retrouve contraint de se fier à son instinct, son sens d’orientation et sa vigilance pour éviter de mauvaises surprises, notamment pour les routiers étrangers qui roulent à  l’aveuglette en l’absence de la signalisation routière et les panneaux indicateurs. L’exemple le plus édifiant pour mesurer le degré de l’incivisme de ces voyous, est celui du carrefour de Tizi N’Koulal dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Aucune des vingt plaques de signalisation ou de panneaux indiquant soit les différentes directions ou les divers dangers que l’on peut rencontrer sur ce tronçon ne sont en place. Jusqu’aux glissières en métal qui ont été déboulonnées et jetées dans les ravins le long du tronçon de la RN30 entre Imesdhourar et Iboudhraren. Tel que serait le prix à payer et s’agissant de préserver les vies humaines et la sécurité routière, ces plaques saccagées doivent être remplacées et l’idéal serait que les responsables de la STP, premiers concernés par cet état de faits relatés, envisagent de confectionner des plaques plus solides ou mettre un système d’installation qui les mettrait hors de portée de ces délinquants.                                

 O. S.

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