Issu d’un quartier défavorisé de la ville d’Akbou, une ville où le football est enraciné au plus profond de la vie sociale, Karim Hamimi fait partie d’une famille de footballeurs, dont le plus célèbre est le défunt Mohamed Saïd Hamimi dit Poupouh, ancien joueur professionnel qui a évolué dans plusieurs équipes françaises et en équipe nationale.
Le jeune Karim, que d’aucuns disent qu’il est sur les traces de son cousin Saïd, a les aptitudes pour devenir un grand joueur. Rencontré vendredi passé à la fin de la rencontre qui a vu son équipe, la JS Akbou, gagner, il a bien voulu nous parler de lui et de la carrière de footballeur dans laquelle il se projette comme gardien de buts, un poste qu’il n’a jamais quitté. « Même en étant enfant, pour les jouets qu’achètent les parents à leurs enfants, j’ai toujours eu une grande préférence pour les ballons. Avec mes amis et mes camarades à l’école, nous organisions des rencontres de foot interminables dans le quartier. Les éducateurs de l école de football d’Akbou m’ont repéré et m’ont fait appel. À partir de là j’ai gravi tous les échelons en jouant dans toutes les petites catégories au sein de l’ORBA, un club qui m’a beaucoup aidé à m’affirmer. J’ai participé à une sélection de jeunes footballeurs à la JS Kabylie où j’ai même fait un stage, mais j’ai atterri à la JSM Béjaïa, où j’ai évolué pendant toute la saison 2009/2010. Je suis retourné au bercail en 2011, pour évoluer pendant deux ans avec mon ancien club, l’ORBA. Mais cette année, j’ai opté pour la JS Akbou, répondant aux sollicitations de ses dirigeants. L’année passée, on a joué l’accession, mais cette année, l’équipe végété au bas du tableau. Mais je reconnais que c’est un club entouré d’hommes qui savent faire face aux difficultés. Déjà tout le monde commence à reprendre confiance, et la victoire d’aujourd’hui face à l’ES Baghlia augure d’autres succès pour la suite du parcours. Quand à mon vœu personnel, je rêve de jouer dans un grand club comme la JS Kabylie, et pourquoi pas en équipe nationale », a affirmé notre interlocuteur.
L. Beddar