«La retraite et la médecine du travail, des acquis»

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La nouvelle politique du ministère de la Pêche consiste apparemment en la prise en charge socialement et professionnellement des pêcheurs pour leur laisser le temps de s’occuper convenablement de leur activité. 

Désormais les pêcheurs de la wilaya de Béjaïa auront un médecin qui assurera une vacation de deux journées par semaine, au niveau de la chambre de la pêche et de l’aquaculture, un correspondant social détaché par l’administration pour assurer la relation entre-eux et la caisse des assurances sociales (CNAS) et dans peu de temps un dentiste, déclarera Nadir Adouane, directeur de la pêche de la wilaya de Béjaïa, lors de la venue, hier, de Chouaib Agab, président de la chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture. En rencontrant les professionnels de la pêche de la wilaya de Béjaïa, après ceux de Tarf, Annaba, Skikda et Jijel, le président de la chambre nationale s’est entretenu avec eux et leur a promis l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Opérationnelle depuis un semestre seulement, cette chambre a déjà selon ce dernier, recueilli les doléances des professionnels de la pêche et a fait des propositions que le ministère du Travail a ficelées en un projet relatif à l’organisation du métier de pêcheur. Outre le capital de décès, les fonctions de la pêche ont été distinguées entre le marin, le mécanicien, l’armateur et le patron pour ouvrir droit, selon la fonction, à un seuil minimum d’une fois et demie, jusqu’à huit fois le SMIG payables en pension de retraite après les 32 années de service exigées par la loi. Par ailleurs, les professionnels de la pêche comptent s’organiser en association sociale à caractère humanitaire laquelle prendra en charge ceux qui seront en détresse et « pourquoi pas servir d’organe des œuvres sociales qui prendra en charge l’envoi à la Mecque de certains bénéficiaires comme cela se fait dans d’autres secteurs », a souligné le hôte de Béjaïa. La nouvelle politique du ministère de la Pêche consiste apparemment en la prise en charge socialement et professionnellement des pêcheurs pour leur laisser le temps de s’occuper convenablement de leur activité.          

  A. Gana. 

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