Routes en piteux état

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Les deux routes qui desserventle village Seddouk Ouadda sont dans un état lamentable, frisantl’impraticabilité en cet hiver, notamment en temps de pluie.La route principale a bénéficiéd’un revêtement en bitumedurant l’année 2002. 

Depuis, elle n’a jamais bénéficié de rapiècements pour colmater les trous engendrés par les eaux qui ruissellent sur la chaussée, car les fosses non encore pourvus de caniveaux sont « colonisés » par les herbes folles ou les détritus de tous genres. Si l’on s’en tient à cela, les excavations faites par les citoyens pour la pose de conduites d’eau ou d’assainissement ne sont jamais remises en l’état, même si les citoyens payent, à qui de droit, les frais des réparations. « Normalement, un citoyen qui creuse une excavation sur la chaussée, pour la pose d’une conduite d’assainissement ou d’AEP, sollicite les services de la voierie communale pour une éventuelle autorisation qui lui est délivrée moyennant le règlement des frais de remise en l’état. Mais le rapiècement en bitume ne sera jamais posé sur la tranchée qui restera, malheureusement, ouverte. Ceux qui supportent le plus un tel laisser-aller sont les riverains et les passants, qui voient, à chaque fois, leur habits éclaboussés par des jets d’eau impropre provenant des roues des voitures, de passage sur cette route », fera remarquer un notable du village. La route secondaire est beaucoup plus piétonnière. Les automobilistes l’évitent car elle a l’allure d’une piste agricole. Elle relie le village aux arrêts de bus se trouvant sur la RN74, et n’a jamais reçu un aménagement, même en TVO, même si elle est très fréquentée par les travailleurs et les écoliers. En 2011, elle a bénéficié d’un projet de revêtement en béton. Il y a une année de cela, l’entreprise chargée de réaliser ledit projet a entamé des travaux qu’elle a arrêtés au bout d’une semaine pour ne plus les reprendre, malgré les démarches effectuées par les notables du village auprès de l’APC. « On est allé plusieurs fois à l’APC demander aux responsables d’ordonner à l’entreprise de reprendre les travaux. À chaque fois, on nous promet la reprise des travaux dans les prochains jours. Et voila que les mois passent, nous bouclons une année déjà et les travaux n’ont toujours pas repris », renchérit notre interlocuteur.

L. Beddar

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