Les pluies de ces deux derniers jours ont causé des désagréments pour les citoyens du chef-lieu de la commune de Tizi N’Tléta, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou.
La boue et la gadoue sont devenues le lot des citoyens. Sur les différentes artères, l’eau coule à même la chaussée, en l’absence de canaux d’évacuation, les avaloirs existants sont obstrués par différents objets hétéroclites. «Rien n’a été fait pour la ville, qui se doit être la vitrine de la commune, à la moindre averse, des flaques d’eau se forment ici et là l’eau pénètre à l’intérieur de nos boutiques », déplorera Hamza, jeune commerçant que nous avons rencontré devant son magasin. Les piétons et les automobilistes, notamment les transporteurs qui se rendent au centre ville, souffrent eux aussi le martyr avec ces cratères et les nids de poules qui parsèment la chaussée. A titre illustratif, au niveau du carrefour joignant les routes vers le village d’Ighil Imoula et Mechtras, la circulation, en ce temps des pluies, devient difficile pour ne pas dire impossible, avec la gadoue et les trous béants qui jalonnent le chemin sur une longueur de 50 mètres. Un transporteur assurant la desserte vers Mechtras notera : « Nous souffrons beaucoup de la dégradation de nos routes, notamment en cet endroit, pourtant les pouvoirs publics ont bel et bien annoncé le revêtement de la RN30, notamment au chef-lieu de la commune ». De l’autre côté de la municipalité plus précisément à la station des fourgons de Cheurfa et d’Aït Abdelmoumène, le tronçon laisse aussi à désirer, il est quasiment impraticable et les transporteurs n’ont cessé de solliciter les autorités pour y remédier. Contacté par nos soins, le premier responsable de la subdivision de l’urbanisme de Ouadhias (SUC) indiquera que les travaux d’aménagement urbain sont en cours d’achèvement, pour leur première tranche du côté du lycée et de la polyclinique. La subdivision de Ouadhias a aussi prévu une opération de dallage des trottoirs du côté du CEM.
Arezki G.