Les citoyens de la localité de Ouled-Slama, relevant de la commune de Ain Hadjar, distante d’une quinzaine de kilomètres du sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, sollicitent urgemment, dans une requête envoyée à l’ensemble des responsables, la prise en charge des multitudes de carences auxquels leur village est confronté et ce à même de leur permettre de mener une vie décente. Selon les citoyens de cette localité rurale rencontrés sur les lieux, ils demandent à être raccordés aussi rapidement que possible au réseau de gaz de ville. Les villageois utilisent à ce jour la bonbonne de gaz en palliatif, mais non sans grandes difficultés. En effet, dès le début de la saison hivernale, une grande tension s’installe au niveau de cette bourgade. Une pression liée au manque criard de cette énergie. Les quelques dépôts de gaz qui activent au niveau de la localité ne sont guère suffisants pour l’approvisionnent en la matière. La demande enregistre une hausse vertigineuse, car la bouteille de gaz butane est à double usage, la cuisson et le chauffage. Et chaque foyer est tenu d’avoir entre cinq et sept bouteilles pour satisfaire ses besoins et surtout se prémunir des mauvaises surprises inhérentes à la rareté de ce précieux produit. D’ailleurs, les villageois n’ont pas manqué de nous rappeler que pendant les vagues de froid qu’a connues la wilaya, l’année passée, le prix de la bonbonne de gaz frôlait facilement les milles Dinars, l’unité ! Et encore cela lorsqu’elle était disponible. C’est dans l’optique de mettre fin à ses souffrances itératives que les paisibles citoyens de cette région demandent à être raccordés au gaz de ville, d’autant plus que de nombreuses localités limitrophes ont bénéficié de ce projet. D’un autre côté ils précisent que leur village n’est qu’à quelques encablures du chef-lieu de la commune et par voie de conséquence, il ne nécessitera pas à dégager une enveloppe financière importante pour concrétiser un tel projet. L’état piteux du réseau routier de leur village n’est pas omis d’être souligné par les requérants. En effet, les chemins communaux reliant leurs villages à la commune sont dans une situation peu reluisante à telle enseigne que dès l’apparition des premières pluies, les accès sont impraticables. Un tel décor répétitif de ces routes gêne surtout les écoliers de la localité qui affrontent toutes les difficultés du monde pour rejoindre les bancs de leurs établissements. Les villageois sollicitent la réhabilitation et le bitumage de ce réseau routier. Cette carence en matière d’infrastructures routières influe aussi sur le manque de moyens de transport publics au niveau de la région. Et combien de fois, des malades graves n’ont pas été sauvés pour cause de rareté de moyens de transport pour leur évacuation. Un créneau dans lequel les habitants ne pouvaient pas investir à cause justement de l’absence d’un bon réseau routier. D’ailleurs, dans le secteur de la santé les villageois demandent également d’être dotés d’une salle de soin. Elle permettra de réduire sensiblement les déplacements onéreux vers le chef-lieu, où vers les établissements sanitaires de la commune voisine, en l’occurrence celle de Ain Aloui, pour une simple injection ou pour y recevoir les premiers soins qui ne nécessitent pas l’évacuation vers un grand établissement sanitaire. Les malheurs de ces habitants ne se limitent pas d’ailleurs à ces manques, puisque même l’eau potable fait partie du lot de leurs revendications urgentes. Ils sollicitent à être raccordés à la conduite d’eau potable acheminée à partir du grand barrage de Koudiet Acerdoune, sis à Maâla. Une conduite qui est justement de passage par la localité et par laquelle de nombreux villages avoisinants ont été raccordées.
S. S.