A chaque commune son lycée. C’est ce qui va être concrétisé dans toutes les municipalités de la daïra de Draâ El-Mizan. En effet, si au début des années 70, le lycée Ali Mellah fut le seul à accueillir tous les lycéens du versant sud de la wilaya, allant de Maâtkas, en passant par les Ouadhias, Boghni jusqu’à Tizi-Gheniff, il a fallu par la suite bâtir deux autres établissements : le lycée Saïd Hamdani doté d’un internat pour filles (fermé en cette rentrée 2012/2013) et un technicum. Durant une trentaine d’années, le lycée Ali Mellah, puis Hamdani ont accueilli en internat les filles et des garçons d’Aït Yahia Moussa, jusqu’en 2008 où le lycée, implanté au chef-lieu de cette municipalité a été inauguré. Aujourd’hui, ces lycées du chef-lieu de daïra sont fréquentés par les élèves des communes de Draâ El-Mizan, de Frikat et de Aïn Zaouia. Les démarches des autorités locales de ces deux dernières communes ont abouti. A Aïn Zaouia, le projet est en cours. Et à Frikat, il est au stade des consultations. « Le terrain a été choisi. Le site se situe au niveau de l’ex domaine agricole colonel Amirouche. Les études techniques ont aussi été achevées et le projet est entré dans la phase des consultations », nous a confié une source proche de l’APC. Ce projet est très attendu aussi bien par les lycéens que pour les autorités locales, car ces dernières peinent à mettre à la disposition des élèves un transport scolaire. « Nous sommes obligés de d’abord transporter les collégiens de leurs villages, situés pour la plupart dans les zones rurales, à bord de véhicules vétustes (camions et autocars), puis les lycéens vers les lycées de Draâ El-Mizan. Nos moyens sont insuffisants. La réalisation de ce lycée sera pour nous une délivrance », a ajouté notre source. Notons enfin que dans la daïra de Draâ El-Mizan, treize établissements d’enseignement moyen sont dotés de cantines scolaires sur les quatorze que compte cette daïra. Pour cette année, trois d’entre eux, à savoir ceux de Tafoughalt, Frikat (base 4) et Tazrout servent enfin des repas chauds à leurs élèves. Il ne reste que celui de Hennia même si les élèves se restaurent déjà sur place, suite à un dispositif qui leur achemine les repas à partir du CEM Krim Rabah où ils étudiaient avant leur transfert vers ce nouvel établissement.
Amar Ouramdane