Les incendies de forets enregistrés, durant l’été 2012, dans la commune d’Ouzellaguen, n’ont jamais été aussi ravageurs. De gigantesques brasiers n’ont épargnés, ni les parcours boisés des plaines de la Soummam, ni les étendues verdoyantes des piémonts et des zones de montagne. Le patrimoine sylvestre a subit des dégâts incommensurables. Les vergers oléicoles ont été tout aussi sévèrement touchés. Pire, les paysans, dont les vergers représentaient l’unique source de pitance ont tout perdu en quelques jours seulement. « Nous avons lutté pendant deux jours pour endiguer le sinistre, mais nous n’avons pas pu empêcher nos oliviers de partir en fumée », témoigne un citoyen du village Ibouziden. « C’est un patrimoine oléicole ancestral légué de génération en génération qui dépérit sous nos yeux », dira, un autre habitant du village. Le spectre de la désolation a affecté de nombreux village, à l’image de Tighilt, Khenfor et Ihaddaden, qui sont tous peu ou proue parcourus par les flammes. « Le ministre de l’agriculture a fait part de l’intention de l’Etat de venir en aide aux fellah sinistrés. J’espère que cette promesse sera traduite dans les faits », souligne un paysan du village Ifri. « Nous attendons beaucoup de ces aides, même si elles ne pourront jamais compenser la perte d’oliviers centenaires », rétorque un autre sinistré d’Ibouziden. Au niveau de la subdivision de l’agriculture d’Akbou, on nous apprend qu’un recensement des sinistrés a été établi et transmis à la direction des services agricoles.
N. Maouche