Les Saharidjis, il y a deux ans à peine, s’étaient soulevés contre le fait que leur région était privée de gaz naturel. Leur revendication a enfin été satisfaite. En effet, en lançant une pétition en 2010 pour solliciter des pouvoirs publics le raccordement de Saharidj au réseau du gaz de ville, le groupe de jeunes, initiateurs de l’action, ne croyaient pas avoir gain de cause avant des années. Leur surprise fut grande et leur bonheur aussi, lorsque l’actuel wali, Mr Bouguerra Ali leur a annoncé quelques mois après leur action, à l’occasion d’une visite dans la région, que leur doléance était acceptée et que le projet était d’ores et déjà inscrit. L’annonce du wali a été suivie, moins de 03 mois plus tard, du lancement de l’étude vers la fin 2010. Même si l’étude a enregistré quelques couacs et a dû être refaite à 02 reprises, les travaux de réalisation du projet a finalement démarré début 2011. Il fut même achevé dans des délais record, puisque le gaz naturel est arrivé dans les premiers foyers de Saharidj en décembre 2011. Il fallait pourtant plus de 15km d’itinéraire de transport à partir de Chorfa, sur un tracé en plus très accidenté. S’en est suivie immédiatement après la distribution à travers les quartiers du chef-lieu de la commune et les agglomérations périphériques telles que le vieux Saharidj et le village Aggach, pendant que le réseau du transport a continué son bout de chemin pour atteindre les villages d’Ath Oualvane et Ath Hamadh. Le premier distant de 03km, le second situé en haute montagne à 05km. Dans ces deux derniers villages, le gaz naturel a été mis en service au début de l’année 2012. Il ne reste à l’heure actuelle que les deux villages d’Ath Illithen et Imesdhourar pour que la commune de Saharidj soit raccordée à 100% au gaz naturel. Environ 70% de la population de Saharidj a bénéficié du gaz naturel, une population qui passe son premier hiver au chaud et qui rompt avec les traditionnelles ruptures du gaz butane à la moindre perturbation atmosphérique.
O. S.