La grogne continue à la formation professionnelle

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Le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) continue ses actions de protestation, afin de faire aboutir à sa plate-forme de revendications. Face à l’insatisfaction de leurs revendications, datant depuis le 12 mars 2009, les travailleurs de la formation professionnelle ont décidé encore une autre fois, d’investir la rue afin de se faire entendre. En effet, ils appellent à un rassemblement national, le 30 de ce mois en cours, devant le siège de la tutelle.  « Après le sit-in, que nous avons tenu le 30 décembre dernier, aucune suite n’a été donnée à nos doléances », a affirmé hier, Djilali Oukil, président du SNTFP. Il ajoutera que, « cette action verra la participation de beaucoup de travailleurs, qui sont en colère face à l’indifférence affichée par la tutelle », a noté le même responsable. Au centre de ces revendications, que le syndicat résume dans un communiqué en 24 points, figure la révision du statut particulier, notamment celui des ouvriers professionnels et des corps communs et la dissolution du fond national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) qui comprend 27 membres, dont 15 sont des représentants de l’UGTA, et qui a échoué dans la gestion des œuvres sociales du secteur de la formation professionnelle, selon le SNTFP. Ce dernier met, également, en avant l’instauration de nouvelles primes, y compris la prime de formation (6 000 DA/mois), au profit des enseignants formateurs, la prime d’atelier (600 DA/mois) et celle de responsabilité (3 000 DA /mois), et la nécessité de prévoir des postes budgétaires annuellement pour l’ensemble des fonctionnaires remplissant les conditions statutaires pour l’accès au grade supérieur. Les protestataires plaident, aussi, pour la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs, la modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels, avec leur intégration dans le secteur, et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur.

 

   Samira Saïdj

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